Lettre D

Grande bouteille en verre bombée utilisée historiquement pour conserver ou transporter le vin, généralement protégée par un panier en osier. Aujourd’hui prisée pour les vins bio et naturels, favorisant une maturation harmonieuse grâce à sa capacité.

Opération consistant à clarifier le moût par décantation avant fermentation, en éliminant naturellement les particules solides. En bio, le débourbage doux préserve la pureté aromatique et limite l’utilisation d’intrants chimiques durant la vinification.

Étape marquant la reprise de fermentation en début de printemps quand la température monte et active les bourgeons. Crucial en agriculture biologique, le débourrement marque le début des soins naturels nécessaires à une bonne croissance végétative.

Action de verser lentement un vin de sa bouteille dans une carafe pour l’aérer ou éliminer son dépôt. Cette opération met en valeur les qualités organoleptiques des vins biologiques, notamment ceux ayant subi un élevage prolongé.

Pratique consistant à enlever la terre accumulée autour des pieds de vigne, facilitant l’aération du sol et limitant la concurrence végétale. En viticulture biologique, cette opération naturelle favorise une meilleure croissance et qualité des raisins.

Opération inverse du chaussage, consistant à retirer la terre accumulée autour des ceps pour favoriser leur aération et éviter maladies et parasites. Cette pratique douce est fréquemment utilisée en viticulture bio pour protéger la vigne naturellement.

Processus administratif ou qualitatif entraînant le passage d’un vin d’une catégorie supérieure à inférieure, par exemple d’une AOC vers un vin de table. Cela peut survenir en bio en cas de non-respect accidentel du cahier des charges strict imposé.

Étape finale de la vinification consistant à retirer les peaux et matières solides après macération. En œnologie biologique, cette opération est délicate pour préserver les arômes subtils du raisin sans extraction excessive de tanins.

Opération consistant à retirer les lies accumulées dans le col des bouteilles lors de l’élaboration de vins effervescents, souvent par congélation. Ce geste précis permet d’obtenir une limpidité parfaite dans les cuvées biologiques ou naturelles.

Mesure indiquant le pourcentage d’alcool présent dans un vin, obtenu par fermentation des sucres du raisin. En viticulture bio, le degré alcoolique naturel reflète une parfaite maturité du raisin et un équilibre optimal entre fraîcheur et puissance.

Technique d’extraction douce en vinification consistant à vider temporairement une cuve en fermentation pour en extraire délicatement les composés colorants et aromatiques. Très utilisée en bio pour produire des vins rouges équilibrés et subtils.

Qualifie un vin fin, subtil et équilibré, exprimant harmonieusement arômes et saveurs avec élégance et précision. Très recherché en agriculture biologique, le profil distingué valorise la pureté des raisins et l’expression fidèle du terroir.

Désigne en œnologie effervescente l’ajout d’une liqueur sucrée au vin après dégorgement, déterminant le goût final (brut, demi-sec). En méthode bio, un dosage minimal valorise la fraîcheur naturelle du raisin sans masquer ses arômes authentiques.

Nom traditionnel d’une bouteille d’une contenance de 62 cl, typique de la région champenoise. Rarement utilisée aujourd’hui, elle peut encore valoriser des cuvées spéciales ou biologiques, offrant une élégante présentation traditionnelle.

Terme décrivant les fines bulles persistantes qui se forment à la surface d’un vin effervescent de qualité. Cette caractéristique est valorisée dans les vins bio, signe d’une fermentation maîtrisée et d’une prise de mousse harmonieuse.

Particules solides formées naturellement au cours du vieillissement du vin, constituées principalement de tanins et pigments. Leur présence, fréquente en vins biologiques peu filtrés, témoigne d’un élevage naturel, sans excès d’intervention œnologique.

Qualifie un vin manquant de complexité aromatique ou de matière, souvent à cause d’une vinification trop interventionniste ou d’une filtration excessive. En bio, cette caractéristique négative est évitée par une approche minimaliste respectueuse du vin.

Procédé œnologique consistant à éliminer les cristaux de tartre formés naturellement dans les cuves ou les barriques pendant l’élevage. En viticulture biologique, il est effectué avec des méthodes douces et naturelles, sans produits chimiques agressifs.

Caractérise un vin aux qualités raffinées, équilibré, subtil en arômes, et présentant une structure harmonieuse et délicate. Ce profil gustatif, très apprécié en viticulture bio, reflète une vinification attentive et respectueuse du terroir.

Étape finale dans l’élaboration des vins effervescents, consistant à ajouter une liqueur sucrée après le dégorgement, déterminant le niveau de douceur du vin. En bio, un dosage minimal valorise la fraîcheur naturelle et l’authenticité aromatique du vin.

Pièce de bois courbée composant les parois d’une barrique ou d’un fût. En œnologie biologique, le choix qualitatif des douelles en chêne assure une micro-oxygénation optimale du vin, développant finesse et complexité aromatique.

Qualifie un vin contenant une quantité élevée de sucres résiduels après fermentation (plus de 45 g/L). Très apprécié en bio pour ses qualités gourmandes et son équilibre naturel, particulièrement adapté aux vins liquoreux issus de raisins botrytisés.

Caractérise un vin manquant de souplesse, avec une structure tannique trop marquée ou une acidité excessive. Ce défaut peut être évité en viticulture bio par un choix précis du moment des vendanges et des techniques douces en vinification.